dimanche 8 août 2010

Le grand retour !!!

Non non ce blog n'est pas mort !!!

En avril je suis partie au Vietnam (ce fût un régal pour mes petites papilles de vietnamienne) mais Aldric n'a pas pu m'accompagné, ben oui faut bien que l'un de nous deux bosse pour que l'autre s'amuse :p (je plaisante hein !)

Voici quelques photos pour vous mettre en appétit !

Les plats (soupe vietnamienne, canard laqué, langouste et coquillages, fondue, grillade...) :























Les jus de fruit frais, boissons et desserts :

















Qui m'accompagne pour mon prochain voyage ?

mardi 9 mars 2010

Matsuri (Paris 16ième)

Les restaurants japonais c'est notre petit péché mignon à Aldric et moi : on adooooore !!!!

Le nom de ce restaurant doit vous dire quelque chose car en fait c'est une grande chaine de restaurants que l'on retrouve dans les grandes villes de France. Il y en a 2 à Lyon et j'avais eu envie de les essayer à plusieurs reprises mais ça ne s'est jamais fait.
Alors après une après midi sportive, 3 heures à déambuler dans le quartier parisien d'Aldric, il m'a emmené au Matsuri.

C'est un sushi bar. Vous êtes installés les uns à côté des autres, alors il vaut mieux y aller en groupe très restreint car on ne peut pas dire que cette disposition des places soit propice à la convivialité. Les plats défilent devant vous et prenez ce qui vous plait.

La décoration du Matsuri est sobre et lui confère une certain distinction. Le restaurant était bondé de monde et nous étions seulement un jeudi. Aldric et moi avons attendu 10 min que deux places se libèrent. Dans ce genre de restaurant il ne faut pas avoir peur de la proximité avec d'autres personnes car on est tous un peu collé-serré.

Le ballet des plats sur le tapis est presque hypnotisant. On y trouve de tout, des salades d'algues, de belles tranches de sashimi (thon, saumon, dorade...), des sushis, des makis, des tempuras de poulpe, des yakitoris et quelques bizarreries commes des makis frits ou des nuggets...

Pour une chaine, la qualité du poisson est là, faut dire qu'il y a tellement de monde que le poisson n'a pas le temps de dépérir. Mais voilà même si ce que vous mangez semble être japonais vous ne vous sentez pas transporter au pays du soleil levant. Je ne sais même plus s'il y avait au moins un serveur japonais, d'ailleurs je ne crois pas. Les cuisiniers n'ont plus n'était pas japonais. Donc s'il était possible de faire abstraction du brouhaha ambiant et de l'agitation des employés, on s'y croirait presque.

Le prix des plats est en fonction de la couleur de l'assiette, ça va de 3 euros à 6 euros. Et là ATTENTION !! L'addition à vite fait de grimper et d'atteindre de hauts sommets. On ne fait pas attention et on se dit : "tiens je vais gouter ça", "puis ça", "puis ça" et ça n'en finit plus. Et à 6 euros l'assiette de trois tranches de sashimi de thon (ok elles étaient grosses et très fraiches mais quand même !!) vous allez vite allégé votre porte-monnaie. Donc dans ce genre de restaurant chacun paie sa part ou si vous invitez emmener que des gens raisonnables LOL

mardi 2 mars 2010

Still good (Paris 15ième)

Petite escapade parisienne oblige, nous avons fait plein de petits restos.

Durant mon petit séjour, Aldric a pensé que ça pourrait une bonne idée que de m'emmener faire un petit tour en haut de La tour Montparnasse avec des rafales de vent à plus de 100 km/heure. J'avoue que l'idée de voir Paris du 59ième étage d'un immeuble, m'a bizarrement rapeller des évènements d'un certain 11 septembre.

Bon après avoir manquer de m'envoler à plusieurs reprises et d'être revenue vivante de cette escapade d'escalier Aldric m'a proposé de faire une petite pause chez Still good.

A la vue de l'enseigne je suis restée un peu perplexe mais HO surprise je crois que j'aime bien la junk food. Je ne connaissais pas du tout les "Bagels". Ca change des hamburgers frites bien gras...

Donc pour moins de 10 euros, allez faire une petite pause "Bagel", je vous conseille celui au pastrami...

mercredi 24 février 2010

Château de Champlong (Villerest)

Pour son premier restaurant sur Roanne, Aldric a fait fort !! Il a choisi le Château de Champlong



Je m'y étais déjà rendu à deux reprise par le passé. La première fois c'était il y a plus de 10 ans. Je me rapelle y avoir bien manger mais sans pour autant en avoir garder un souvenir exceptionnel. Et la deuxième fois c'était pour le mariage de ma soeur. Par contre là ce n'était pas du tout à la hauteur de la réputation qu'a ce restaurant. Est ce le fait de devoir servir presque 100 personnes en même temps ? Quoi qu'il en soit j'ai été très déçue. Donc quand Aldric m'a dit qu'il avait réservé dans ce restaurant, ma joie fût mitigée. Partage entre la joie de rééessayer ce restaurant dans un cadre plus "gastronomique" et la peur d'être de nouveau déçue.

Le restaurant est situé dans un domaine, le parc y est joliment décorer de petites lumières la nuit, ce qui rend l'arrivée presque féérique...
Depuis ma première venue, le restaurant a beaucoup changé. Nous sommes installés dans la veranda face au jardin. Je vous mets une photo de la véranda.



Notre place a été notre premier point négatif pour ce restaurant. Etre face au jardin aurait pu être très agréable en effet encore aurait il fallu qu'il fasse jour et non nuit noir ! Aldric et moi avions presque l'impression d'être punis :p

Avec Aldric, ce que l'on aime quand on va dans un restaurant gastronomique est de prendre le menu découverte quand il est proposé. Le principe est de ne pas savoir à l'avance ce que l'on va manger.
Le Château de Champlong en propose un en plusieurs services. Au choix soit 3, 4, 5 ou 6 services. En lisant les autres menus j'ai remarqué que souvent le fromage et le dessert n'était pas compris dans le nombre de service nommé. Aldric étant partit pour un menu à 6 service, je me suis dit que j'allais quand même demander au serveur si c'était fromage et dessert compris. ET HO SURPRISE !!! Pas du tout !!! En fait c'est les entrées et les plats seulement donc pour un menu à 6 services il t a en fait 9 plats (car 2 desserts) !!!!! Ne voulant pas exploser on s'est rabattu à un menu à 4 services (donc vous l'aurez compris 4 services = 7 plats)

On a commencé par une mise en bouche légère : veloute de potiron.
C'en est suivi un duo de foie gras cuit et mi-cuit accompagné de betterave fraiche et en gratiné. Cette entrée m'a laissé un souvenir exquis... Petit bémol toutefois pour la glace de betterave que j'ai trouvé trop relevé. On sentait vraiment trop le goût du poivre et du sel.
Puis coquille de St jacques à la crème de panais. Cuisson parfaite et mariage parfait avec l'un des plus vieux légumes.
Ensuite filet de bar sur un lit de betterave. Ah tiens ils ont eu une promotion sur la betterave ??
Nous continuons sur un filet de charolais au caviar de Gironde et sa purée au beurre. La viande était très tendre et la purée un vrai délice.
Le fromage était un brie de Meaux fourré aux noix accompagné de betterave. Cette fois c'est sur : ils ont un stock de betterave a écoulé !! LOL

A ce moment là du diner, mon ventre crie qu'il se sent serré dans mon pantalon et mon estomac est à la limite d'éclater tellement il est tendu. Alors quand je vois à la table d'à côté leur dessert au chocolat, je me dis que si nous avons un truc dans ce genre là je crois que je vais mourrir. Et je vous le donne en mille nous avons eu en dessert un duo de mousse au chocolat et Grand Marnier. MAIS c'était très léger et d'ailleurs cela m'a beaucoup étonné. Le deuxième dessert était une sphère en chocolat qui refermait des quartiers de clémentines. La sphère fondait à mesure que la serveuse versé la crème anglaise dans nos assiette. Ce dernier dessert était un joli spectacle pour nos yeux mais aussi une note fraiche pour nos papilles.
Pour finir ce repas tout en douceur, une multitude de petites confiseries maison ont accompagnées la fin du repas.

Le service est un peu froid mais il est vite oublié par la "chaleur" de la maitresse de maison. Et quant à l'addition, nous sommes dans un restaurant gastronomique alors il y a un certain coût...

J'ai finalement été très agréablement surprise par le Château de Champlong qui grâce à ce repas a effacé le mauvais souvenir que j'avais de lui...

Nhã

jeudi 18 février 2010

Aki (Paris 1er)

Je vais vous livrez un petit secret sur notre couple. Pour être sûre que je tombe totalement sous son charme Aldric m'a promis de me faire découvrir les okonomiyakis. (C'est pas complètement vrai mais il fallait bien que je modifie un peu la vérité non !? :p)

Pour la grande fan de mangas que je suis rien que ce mot fait remonter en moi une multitude de souvenirs d'enfance : "Embrasse moi Lucile", Mathias, Tristan, Benjamin et Roméo !!! AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!!! (crie de "la jeune amoureuse", il faut connaitre la "Comedia del arte" pour comprendre...) J'étais tellement fan que j'avais même l'album Panini où il fallait coller les images que tu échangeais dans les cours d'école. Si si je vous assure je l'ai eu !!! Et donc le papa de Lucile tenait un restaurant d'okonomiyakis.
Pour ceux qui aurait oublié ce manga et pour ceux qui ne le connaissent pas je vous mets quelques images.







Vous comprendrez bien qu'à l'écoute de ce mot, mon coeur n'ait fait qu'un bon et que ma bouche s'est mise à crier "OKONOMIYAKIIIIIIIIIIIIIIII". Les tympans d'Aldric s'en souviennent encore d'ailleurs.
Alors nous voilà partir pour la rue Saint Anne où vous pourrez trouver une grosse concentration de restaurant japonais et coréens.

Le restaurant Aki est l'un des seul à proposer les okonomiyakis. Qui sont des crèpes japonaises à base de chou servie sur une plaque chauffante. Mais vous trouverez également chez Aki une multitude de plats typiquement japonais qui en passant sous mes yeux, mais surtout sous mes narines, me donnaient faim ! MIAM !!!

Le restaurant est assez petit alors il faut s'armer de patience aux heures de pointe mais ça vaut vraiment le coup !!! A peine le pied à l'intérieur que vous n'êtes déjà plus en France. Et à la première bouchée d'okonomiyaki : c'est sûr vous êtes au Japon !!!!

Et côté addition, c'est même pas cher !! Alors courez y vite !!!

Tiens d'ailleurs pour vous décidez je vous laisse avec une petite image d'okonomiyaki :p



Nhã

lundi 15 février 2010

Ayaka Sushi (le nouveau japonais de Roanne)

Ce n'est pas pour me vanter mais les restaurants japonais ça me connait. Alors dès que je pose le peton dans l'un d'eux mon radar se met en marche et (le contraire serait étonnant) le personnel est aussi japonais que je suis norvégo-sud-américain (NDLA : le suis métis polonais). C'est devenu tellement monnaie courante de ne pas avoir de japonais derrière le comptoir qu'on y fait plus attention mais là, c'est tout le reste de l'asie qui s'y est donné rendez-vous et en plus se fait passer pour des nippons. c'est con, j'ai l'oreille.

Pour être clair, seul le décor vaut le coup. Dire qu'on se sent au Japon serait totalement faux mais au moins, ce n'est pas un sommet du kitsch et du cliché japonais comme dans certains restaurants que je ne nommerais pas. Soyons clair, un restaurant japonais n'a pas besoin d'en faire des caisses sur la déco pour vous faire voyager.

Au menu donc, cocktails bleu pour les garçons, rose pour les filles (c'est un choix de notre part), planche de sashimis et 5 yakitori "classiques".

Le cocktail est juste passable, rien de fou là dedans. Arrivent la soupe miso et la salade de choux fade à souhait. Le miso ne se paie même pas le luxe d'être original, c'est le même que l'on sert un peu partout. Pendant ce temps notre commande de sashimi est prête et sèche sur le bar en attendant de nous être servie. C'est un bien mauvais point pour une bonne et simple raison : une fois qu'on attaque le poisson, on a l'impression de mâcher en même temps une pellicule de carton invisible posée dessus. Le poisson n'est plus humidifié, les parts sont ridiculement petites et n'ont pas vraiment de goût. Grosse déception.

Les yakitori, boeuf, ailes de poulet, boulettes du même poulet, boeuf fromage et encore poulet. Le restaurant ne réussit pas à nous surprendre, j'ai déjà mangé bien meilleur, bien mieux préparé et plus chaud. Les brochettes ont aussi été préparées à l'avance.

Si l'on rajoute qu'avant le dessert est arrivé dans le restaurant un client dont l'humour se situait à la frontière de Vincent Lagaf et de Jean-Marie Bigard au remarques second degré à la frontière du racisme et riant aussi fort qu'une Maïté shootée au guronzan le repas est complet.

Ce gars c'est un peu la cerise sur la glace au thé vert la plus insipide que j'ai pu gouter de ma vie. Quand je pense que certains se sont pâmés après un repas dans ce restaurant ça laisse rêveur et ça donne surtout envie de leur faire goûter un VRAI japonais.

Bref vous l'aurez compris, si vous n'avez pas le choix, que vous êtes dans SAW 7 et que vous devez choisir entre vous amputer l'estomac et bouffer au Ayaka Sushi choisissez quand même le restau parce qu'il y a d'autre japonais dignes de ce nom à essayer.

AL (sous le regard bienveillant et approbateur de Nhã)

Le prieuré (Ambierle)

Un des rares restaurants de la région roannaise ayant une étoile dans le guide Michelin, alors pour fêter une des fêtes les plus commerciales qui soient nous avons cédé à l'envie d'aller goûter les mets de ce "grand" restaurant.

Pour la conductrice chevronnée que je suis, l'absence de parking pour un restaurant de ce standing est un sacrilège.

Une fois un pied dans la salle du restaurant, nous avions l'impression de nous trouver dans une galerie d'art moderne vide. Décor faussement moderne, un peu branchouille. Seul la vaisselle de table relève le niveau et est vraiment belle et originale (ben oui ça compte !!).

Au menu donc :

- Crème de crustacés au poivre de Sichuan en "tube" : deux tubes à essai posés sur un porte bougies. Goût finalement assez banal, presque décevant. Le poivré n'est pas assez prononcé à notre goût. Vivement la seconde mise en bouche...

- Un bonbon de bar, concassé de tomates et vinaigrette aux herbes se présente à nous. On retrouve bien le goût du poisson, c'est assez fin sans être absolument extraordinaire. Le lit de tomates se marie bien avec le poisson mais la vinaigrette est, elle, malheureusement pas assez présente.

- Duo de foie gras, poêlé et en terrine, saveur de framboises. Un des plats les plus surprenant du menu. Le mariage de la framboise et du foie gras poêlé ou en terrine est très harmonieux sans que l'un ne prenne le dessus sur l'autre.

- Noix de saint Jacques, baies d'Erquy et tarte de corail. Esthétiquement très beau mais ce plat est un peu décevant lorsque l'on y goûte. Le goût de la tarte de corail est trop prononcé. la saint jacques est elle découpée en fines lamelles et disposée en rosace, si visuellement l'effet est réussi, il enlève au fruit de mer une partie de sa saveur et de sa texture.

- Blanc de turbot, tomates confites et émulsion aux bulles de champagne. Aux risques de paraître très difficile ce plat est un peu le point noir du menu. Le poisson était presque trop cuit et son mariage avec la tomate confite n'était pas très heureux. Il se trouve qu'Aldric est tombé sur l'une des rares choses qu'il n'aime pas : les endives. Pour ma part, moi qui en suis friande, c'est le seul point positive du plat.

- Iceberg : déstructuration d'une herbe à découvrir. A la lecture on est excité de devoir découvrir l'herbe "mystérieuse", malheureusement dès que le plat est servi on nous en annonce la couleur : ce n'est peut être pas grand chose mais c'est un peu dommage. Il était donc question d'une boule de glace au persil et citron disposé sur un glaçon moulé dans un "cul" de bouteille de soda. Le sorbet était très surprenant, on reconnait bien le goût du persil. On en mangerait certainement pas un cornet entier mais pour être franc ce n'était pas mauvais et cela permet de faire une bonne transition entre le poisson et la viande.

- Quasi de veau fermier en cuisson longue, jus aux morilles. Nous avons été une des rares tables à ne pas avoir eu droit à une cloche très originale sur nos assiettes c'est un peu comme pour la glace : ce n'est pas grand chose mais c'est un peu dommage. Un point positive pour la maitresse de maison le cuisinier doit être amoureux au vue de la salinité du jus aux morilles. Ce dernier prenait vraiment le dessus sur tout le plat.

- Fourme d'Ambert et poire rôtie sur un trait de chocolat. Un mariage très original qu'il fallait oser. La fourme d'Ambert est un fromage fort et lourd et il se trouve ici allégé par le sucré et la légèreté de la poire.

- Pré dessert : croustillant pomme gingembre. On cherche encore le gingembre. Décidément nous sommes difficiles mais ce dessert n'avait rien de très très original.

- Sphère de chocolat, craquant et chantilly caramel : Aldric étant un grand gourmand, il s'est régalé de ce dessert tout chocolat. Ce ne fût hélas pas mon cas car je ne suis pas très sucrée déjà à la base alors un shoot 100% chocolat c'est l'overdose. Tout est donc une question de goût.

- Macarons, limonade à la fraise et truffes au chocolat et verveine. Commençons par les choses qui fâchent : la limonade. Pour en avoir goûter plusieurs, celle ci était beaucoup trop sucrée et pourtant Aldric est amateur de boisson "chimique". Les macarons n'était peut être pas assez cuits, ils manquaient de ce léger croustillant qui les caractérisent d'habitude. La truffe quant à elle, était réussie. Très bon dosage de chocolat et de verveine avec un excellent choix de chocolat.

Attention si vous pensiez avoir un service digne de ce nom car vous vous trouvez dans un restaurant étoilé il faut soit attendre un soir où le restaurant est moins bondé ou bien prendre l'option "sourire" parce que là le personnel donnait l'impression d'avoir un train à prendre.

Côté addition : c'est un étoilé abordable mais pour un poil moins cher et une étoile en moins on peut manger mieux...

Nhã (avec Aldric en souffleur derrière)