lundi 15 février 2010

Ayaka Sushi (le nouveau japonais de Roanne)

Ce n'est pas pour me vanter mais les restaurants japonais ça me connait. Alors dès que je pose le peton dans l'un d'eux mon radar se met en marche et (le contraire serait étonnant) le personnel est aussi japonais que je suis norvégo-sud-américain (NDLA : le suis métis polonais). C'est devenu tellement monnaie courante de ne pas avoir de japonais derrière le comptoir qu'on y fait plus attention mais là, c'est tout le reste de l'asie qui s'y est donné rendez-vous et en plus se fait passer pour des nippons. c'est con, j'ai l'oreille.

Pour être clair, seul le décor vaut le coup. Dire qu'on se sent au Japon serait totalement faux mais au moins, ce n'est pas un sommet du kitsch et du cliché japonais comme dans certains restaurants que je ne nommerais pas. Soyons clair, un restaurant japonais n'a pas besoin d'en faire des caisses sur la déco pour vous faire voyager.

Au menu donc, cocktails bleu pour les garçons, rose pour les filles (c'est un choix de notre part), planche de sashimis et 5 yakitori "classiques".

Le cocktail est juste passable, rien de fou là dedans. Arrivent la soupe miso et la salade de choux fade à souhait. Le miso ne se paie même pas le luxe d'être original, c'est le même que l'on sert un peu partout. Pendant ce temps notre commande de sashimi est prête et sèche sur le bar en attendant de nous être servie. C'est un bien mauvais point pour une bonne et simple raison : une fois qu'on attaque le poisson, on a l'impression de mâcher en même temps une pellicule de carton invisible posée dessus. Le poisson n'est plus humidifié, les parts sont ridiculement petites et n'ont pas vraiment de goût. Grosse déception.

Les yakitori, boeuf, ailes de poulet, boulettes du même poulet, boeuf fromage et encore poulet. Le restaurant ne réussit pas à nous surprendre, j'ai déjà mangé bien meilleur, bien mieux préparé et plus chaud. Les brochettes ont aussi été préparées à l'avance.

Si l'on rajoute qu'avant le dessert est arrivé dans le restaurant un client dont l'humour se situait à la frontière de Vincent Lagaf et de Jean-Marie Bigard au remarques second degré à la frontière du racisme et riant aussi fort qu'une Maïté shootée au guronzan le repas est complet.

Ce gars c'est un peu la cerise sur la glace au thé vert la plus insipide que j'ai pu gouter de ma vie. Quand je pense que certains se sont pâmés après un repas dans ce restaurant ça laisse rêveur et ça donne surtout envie de leur faire goûter un VRAI japonais.

Bref vous l'aurez compris, si vous n'avez pas le choix, que vous êtes dans SAW 7 et que vous devez choisir entre vous amputer l'estomac et bouffer au Ayaka Sushi choisissez quand même le restau parce qu'il y a d'autre japonais dignes de ce nom à essayer.

AL (sous le regard bienveillant et approbateur de Nhã)

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